Augmentation mammaire par prothèse à Marseille

CHIRURGIE ESTHÉTIQUE DES SEINS

PROTHÈSES MAMMAIRES ET AUGMENTATION MAMMAIRE

PROTHÈSES MAMMAIRES ET AUGMENTATION MAMMAIRE

DEFINITION

Qu‘est ce qu’une augmentation mammaire ?

Augmentation mammaire par prothèses à Marseille - Dr Jauffret, chirugien plasticien

Il s’agit d’augmenter le volume de la poitrine grâce à l’implantation de prothèses mammaires ou implants mammaires. La mise en place de prothèses mammaires peut être réalisée isolément, ou être complétée par une mastopéxie (“lifting des seins”) lorsque l’hypotrophie mammaire est associée à une ptôse

Les différents types d’implants mammaires: Il existe une grande variété de prothèse mammaire ou implants mammaires qui diffèrent par leur forme et par leur contenu.

2 types de prothèses sont à notre disposition :

  • Les prothèses mammaires remplies de sérum physiologique
  • Les prothèses mammaires remplies de gel de silicone. Les prothèses en gel de silicone sont soit “rondes” soit “anatomiques”.

PROTHÈSES MAMMAIRES ET AUGMENTATION MAMMAIRE

Le choix de la prothèse mammaire ?

Il s’agit de l’étape la plus importante pour assurer la réussite de l’intervention. La plupart des mauvais résultats sont dus à une prothèse inadaptée au thorax ou au sein et donc à un mauvais choix de prothèse.
Cette étape se déroule essentiellement lors de la consultation préopératoire. Un dernier ajustement peut avoir lieu pendant l’intervention si le résultat obtenu n’est pas exactement celui décidé en préopératoire.
Il s’agit donc de trouver la prothèse qui convienne à votre morphologie, à la forme et à la taille de vos seins ainsi qu’ à vos souhaits.

Lors de cette consultation, on analyse votre poitrine et votre silhouette. On prend de nombreuses mesures, on observe la hauteur d’implantation des seins sur le thorax, l’écartement des seins et la forme du thorax .
Ensuite on détermine ensemble ce que vous souhaitez en volume et en forme. Bien entendu nous vous conseillerons sur votre choix.

Plusieurs outils peuvent vous aider à choisir :

  • la simulation avec des prothèses mammaires d’essai dans le soutien gorge devant un miroir
  • des photos de poitrines que vous aurez sélectionnées
  • L’utilisation d’un logiciel d’aide au choix des prothèses mammaires. Ce logiciel de morphing 3D est en exclusivité au cabinet puisque nous avons collaboré à sa dernière évolution. Il s’agit de photographier vos seins grâce à un appareil photo 3D et de simuler votre résultat en choisissant  la forme et le volume des prothèses. Le logiciel affiche le résultat attendu et vous permet de vous projeter. On confirme alors le choix du logiciel par une simulation avec les prothèses mammaires d’essai qui correspondent.

Les différents types de prothèses mammaires
Dans presque tous les cas, nous utilisons des prothèses en gel de silicone. La paroi est un élastomère de silicone qui peut être lisse ou texturée. Cependant, depuis la décision de police sanitaire de l’ANSM du 2/04/2019, il n’est plus possible d’utiliser en France les prothèses macrotexturées ni celles recouverte de Polyuréthane.  Seules les prothèses lisses ou microtextutées peuvent êtres utilisées.

Le remplissage des prothèses est fait avec un gel de silicone cohésif qui évite une diffusion en cas de rupture de l’implant (photo 1)

Il existe 2 familles de prothèses mammaires en silicone : les rondes et les anatomiques.

  • Les prothèses mammaires rondes : par définition leur hauteur est égale à leur largeur. En revanche, il est possible de choisir la projection (profil bas, modéré ou profil haut). La projection a une incidence directe sur le futur bonnet de soutien gorge. (photo 2)
  • Les prothèses mammaires anatomiques : il s’agit d’une approche sur mesure de l’augmentation mammaire puisque la gamme permet d’adapter le choix de l’implant à la largeur, à la hauteur du sein ainsi qu’à la projection (ou bonnet de soutien gorge) que vous souhaitez.
    Les prothèses mammaires anatomiques sont intéressantes dans certains cas (seins quasi inexistants, reconstruction mammaire, seins légèrement ptosés, seins tubéreux …) . Cependant, ces implants mammaires sont un peu plus fermes car le gel est un peu plus dur pour garder la forme et ils présentent un risque de rotation qui peut modifier la forme de sein et justifier d’une ré-intervention. Pour diminuer ce risque de rotation, il faut que les prothèses soient stabilisées par une forte adhérence de la prothèse aux tissus. Cette adhésion n’est possible que pour les prothèses macrotexturées ou recouvertes de polyuréthane.
  • L’interdiction de l’utilisation des implants recouverts de polyuréthane et des prothèses macrotexturées nous a forcé  à revoir notre stratégie de choix des implants. En effet il faut  mettre en balance le bénéfice d’un implant anatomique sur le résultat esthétique avec le risque de rotation imposant une réintervention. Nous réservons  donc les prothèses anatomiques à des cas très précis et bien sélectionnés. Dans les autres cas nous utilisons des prothèses rondes lisses ou microtexturées.
  • En cas d’indication formelle de prothèses anatomiques, nous utilisons des prothèses microtexturées ou nanotexturées qui possèdent des pattes de fixation permettant de fixer provisoirement la prothèse le temps de la cicatrisation tissulaire autour de l’implant. Cependant, ce procédé n’empèchera pas le risque de rotation sur le long terme .

PROTHÈSES MAMMAIRES ET AUGMENTATION MAMMAIRE

TECHNIQUE D’INTERVENTION

Description simplifiée de la technique :

  • Incisions cutanées : Il existe plusieurs “voies d’abord” possibles
    1. Voie axillaire, avec incision sous le bras, dans l’aisselle
    2. Voie hémiaréolaire inférieure
    3. Voie sous-mammaire, avec incision dans le sillon situé sous le sein
  • Mise en place des prothèses mammaires : Les implants sont introduits par l’incision, deux positionnements sont possibles :
    1. Rétro-glandulaire, où les prothèses sont situées directement derrière la glande
    2. Rétro-musculaire, où les prothèses sont situées plus profondément, en arrière du muscle grand pectoral

Autres informations concernant l’intervention

  • Type d’hospitalisation : Généralement, une hospitalisation de 24 heures est nécessaire. Toutefois, dans certains cas, l’intervention pourra se faire en ambulatoire, c’est-à-dire en hospitalisation de jour (entrée le matin, sortie le soir).
  • Type d’anesthésie : Habituellement l’intervention nécessite une anesthésie générale
  • Durée opératoire : En fonction de la “voie d’abord”, de la taille des prothèses à implanter, et de l’association éventuelle à une mastopéxie, l’intervention peut durer entre 1 et 3 heures.

Les indications

Une mammoplastie d’augmentation vise à modifier avantageusement l’apparence de la poitrine. Grâce à cette intervention, on peut espérer une amélioration des points suivants :

      • Volume des seins trop petit par rapport à la physionomie corporelle générale
      • Légère ptôse secondaire à une perte de volume glandulaire (grossesse ou perte de poids).
      • Fermeté insuffisante de la poitrine
      • Asymétrie, avec un sein notablement plus petit que l’autre

Par contre, avec des prothèses seules, on ne peut corriger une ptôse mammaire importante. Cette correction n’est possible qu’avec l’association d’une mastopéxie, dont il résulte des cicatrices souvent beaucoup plus visibles.

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SUITES OPERATOIRES

LES SUITES OPERATOIRES HABITUELLES

Les premières heures qui suivent l’intervention sont marquées par des douleurs assez importantes qui nécessitent des calmants par voie veineuse. Lorsqu’un drain a été mis en place, il est enlevé le lendemain de l’intervention lors de la sortie.

  • Après la sortie, il est nécessaire de porter un soutien gorge de contention jour et nuit pendant 3 semaines.
  • Les douleurs (plus importantes en cas de position rétropectorales) disparaissent en une dizaine de jours.
  • Les ecchymoses et les oedèmes s’estompent en 15 à 20 jours.
  • Les points sont enlevés au 15e jour postopératoire.
  • L’aspect définitif sur le volume et sur la forme est obtenu en 2 à 3 mois.
  • Les cicatrices ne commenceront à s’atténuer qu’après le 6e mois, pour n’atteindre leur aspect définitif qu’après 1 à 2 ans.

Durée d’arrêt de travail : La récupération physique est variable d’une patiente à l’autre. On peut toutefois estimer que pour reprendre une activité peu astreignante, un minimum de 5 jours de repos est tout de même souhaitable. Pour un travail physiquement plus éprouvant (surtout s’il demande des efforts avec les bras), il vaut mieux prévoir au moins 3 semaines d’arrêt.

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RISQUES ET COMPLICATIONS

Risques – Complications

Complications anesthésiques : Toute anesthésie aussi légère soit-elle comporte des risques. Ils vous seront exposés lors de la consultation avec l’anesthésiste.

Complications immédiates de l’intervention

  • Hématome : il s’agit d’une hémorragie dans la loge de la prothèse, qui provoque une augmentation subite du volume d’un sein et qui justifie un drainage rapide (dans les heures qui suivent l’intervention)
  • Infection : elle se manifeste dans les jours qui suivent l’intervention par un aspect inflammatoire du sein et de la température. Elle justifie parfois l’ablation des prothèses et la mise sous antibiotiques.

Complications secondaires et tardives

  • Mauvais résultats esthétiques :
    • Insuffisance ou excès de la correction.
    • Asymétrie de volume entre les deux seins (surtout en cas d’asymétrie préexistante)
    • Malposition ou déplacement secondaire des implants, pouvant justifier une reprise précoce(1 mois).
    • Consistance pouvant paraître artificielle, ou trop dure.
    • Perception des prothèses, au toucher et parfois à la vue dans certaines positions, surtout sur leurs bords supérieur et externe. Dans certains cas, il est possible de percevoir des plis de la prothèse.
  • Cicatrices “anormales” :
    La qualité de la cicatrisation est variable : parfois on peut avoir des cicatrices élargies, adhérentes, hyperpigmentées ou au contraire dépigmentées (blanches), des cicatrices hypertrophiques ou des cicatrices chéloïdes.
  • Galactorrhée :
    Il a été rapporté de rares cas de stimulation hormonale postopératoire inexpliquée, se traduisant dans les suites par une sécrétion de lait.
  • Insensibilité aréolo-mamelonnaire :
    La sensibilité de l’aréole est souvent perturbée temporairement dans les suites opératoires. Toutefois, il arrive que ces troubles de la sensibilité n’aient pas régressé après 6 mois.. Plus rarement, on constate à l’inverse une hypersensibilité des mamelons.
  • Coque périprothétique :
    La prothèse représente un corps étranger. La réaction physiologique normale et constante de l’organisme est de l’isoler des tissus environnants en constituant une membrane hermétique qui va entourer l’implant et que l’on appelle “capsule périprothétique”. Normalement, cette membrane est fine et souple, mais il arrive que la réaction s’amplifie et que la capsule s’épaississe devenant fibreuse et rétractile en comprimant l’implant. Cette enveloppe prend alors le nom de “coque”.
    Cette fibrose rétractile est parfois secondaire à un hématome ou une infection, mais la plupart du temps sa survenue reste imprévisible résultant de réactions organiques aléatoires et non contrôlables, qui peuvent apparaître dans les premiers mois ou après plusieurs années.
    La rétraction capsulaire reste l’inconvénient majeur des prothèses mammaires en terme de fréquence (jusqu’à 10% des cas) et d’altération du résultat : c’est la cause principale de ré intervention, pour décomprimer la coque et éventuellement changer la prothèse, avec malheureusement des récidives assez fréquentes.
  • Rupture / Dégonflement de prothèse :
    Il arrive que l’implant laisse échapper son contenu, brutalement ou petit à petit, à la suite d’un traumatisme (choc, piqûre, etc.), ou à la longue, par usure de son enveloppe. Avec les implants au sérum physiologique, le phénomène est rapidement objectivé par une diminution du volume du sein. Pour les implants en silicone, c’est souvent un contrôle mammographique qui fait le diagnostic.

Remarques concernant les prothèses mammaires remplies de gel de silicone :

Elles ont été interdites pendant plusieurs années car elles ont été incriminées dans la survenue de “connectivites” (maladies auto-immunes générales, très rares, se manifestant par des troubles rhumatologiques ou dermatologiques). Pourtant les innombrables travaux scientifiques réalisés à ce jour sur le sujet, n’ont jamais pu démontrer la responsabilité du silicone. Néanmoins, il est indispensable après votre intervention d’effectuer une surveillance régulière de vos prothèses par un examen clinique et des clichés de mammographie afin de dépister une éventuelle rupture, ce qui impliquerait un changement de prothèses.

Remarques concernant le risque de cancer du sein :

De nombreuses études scientifiques (à grande échelle et sur le long terme) ont prouvé que les femmes porteuses de prothèses mammaires ne développaient pas plus de cancer du sein que les autres. Cependant, pour la surveillance mammographique systématique, il faudra faire appel à un radiologue habitué à l’exploration de seins avec prothèses, et qui utilisera certaines techniques spécialisées (incidences particulières, images numérisées, échographie, etc.).

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6 réponses
  1. Sarah
    Sarah dit :

    J’ai 25 ans et souhaiterais augmenter le volume de ma poitrine. Est-ce que vous faites des images 3D pour avoir une idée du résultat. Je veux etre sur que mon augmentation mammaire fasse naturelle.

    Répondre
    • Jean-Luc Jauffret
      Jean-Luc Jauffret dit :

      Bonjour, Notre cabinet est équipée de l’imagerie 3D VECTRA qui est actuellement la plus réaliste et la plus ressemblante au résultat final. Avec la 3D vous pouvez avoir une idée précise de la taille et de la forme de votre poitrine et venir vous faire opérer en toute confiance

      Répondre
  2. Jennifer
    Jennifer dit :

    J’ai une amie qui s’est fait opérer des seins et je voudrais également refaire ma poitrine. Je veux un deuxième enfant, est ce que je pourrais allaiter ?

    Répondre
    • Jean-Luc Jauffret
      Jean-Luc Jauffret dit :

      Après une augmentation mammaire il est possible d’allaiter. La prothèse est placée devant ou derrière le muscle pectoral mais toujours en arrière de la glande mammaire.Le sein n’est donc pas perturbé par la prothèse.

      Répondre
  3. Marion
    Marion dit :

    Je voudrais passer du bonnet B au bonnet D mais j’ai peur d’avoir mal. L’augmentation mammaire est elle une opération douloureuse ?

    Répondre
    • Jean-Luc Jauffret
      Jean-Luc Jauffret dit :

      L’augmentation mammaire a la réputation d’être douloureuse. Aujourd’hui avec les antalgiques on arrive à rendre cette intervention beaucoup plus supportable. Je pratique systématiquement une injection d’un anesthésiant local à longue durée d’action afin de faciliter les premières heures post opératoires

      Répondre

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